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| | S'il vous plaît aidez-moi | |
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نور الحياة المشرفة المميزة
الجنـسية : المزاج : الـبـلـد : نوع المتصفح : الهواية : المهنة : الجنس : الْمَشِارَكِات : 890 العمر : 30 تاريخ التسجيل : 01/11/2011 السٌّمعَة : 485 نقاط : 129779 توقيع المنتدى :
| موضوع: S'il vous plaît aidez-moi الجمعة سبتمبر 28, 2012 8:06 am | |
| J'ai besoin de votre aide dans la recherche sur 8 mai 1945
J'ai besoin de ces éléments spécifiquement
*les causes
*les conséquences
*les événements _________________ | |
| | | الأستاذ لشهب يونس
المدير العام
الجنـسية : المزاج : الـبـلـد : نوع المتصفح : الهواية : المهنة : الجنس : الْمَشِارَكِات : 21381 العمر : 29 تاريخ التسجيل : 01/02/2009 السٌّمعَة : 751 نقاط : 1041593 توقيع المنتدى :
| موضوع: رد: S'il vous plaît aidez-moi الجمعة سبتمبر 28, 2012 8:19 am | |
| Les massacres du 8 mai 1945 ont fait, à Guelma et ses environs, plus de 18.000 victimes, selon des statistiques établies par des recherches sur ces évènements que la Fondation du 8-mai-1945 s’efforce depuis des années à faire admettre comme crime contre l’humanité.
Soixante-sept (67) ans après ces massacres barbares, tous les témoignages recueillis auprès de parents de victimes ou de militants de la Fondation, créée en 1995 "afin que nul n’oublie", attestent en effet que les actes commis lors de ces évènements, à Sétif, Guelma et Kherrata, constituent de flagrantes violations aux droits de l’homme et sont de nature à être classés crime contre l’humanité.
Beaucoup parmi ces témoins portent encore, vivaces et comme gravés à jamais dans leurs mémoires, les souvenirs des scènes insoutenable de massacres, de torture et d’autres horreurs perpétrés ce jour-là et les semaines qui ont suivi.
Les témoignages évoquent 11 endroits de la wilaya qui furent le théâtre de ces horreurs, notamment au centre-ville, à Héliopolis, à Belkheir, à Boumahra, à Oued Ch’hem et surtout au "crématoire" de Marcel Lavie, le "mal nommé". Dans le four à chaux situé à cet endroit furent enfournés des cadavres des victimes par camion entiers afin de faire disparaître leur trace aux yeux d’une commission internationale d’enquête dépêchée sur les lieux quelques jours après ces évènements de triste mémoire.
Non loin de ce four, se trouve Kef El Boumba, lieu où furent "rassemblés et massacrés des convois entiers de prisonniers", se souvient Aïcha Djamaoui, âgée de 23 ans à l’époque des faits. Le premier convoi de prisonniers exécutés à cet endroit comptait 50 personnes parmi lesquelles figuraient Mohamed Tebbani et Hamid Djamaoui, frère aîné de Aïcha. Celle-ci raconte s’être rendue sur les lieux, le lendemain de l’exécution de son frère et qu’elle y a vu "des dizaines de cadavres amoncelés les uns sur les autres", le maire d’Héliopolis ayant refusé de les enterrer ou de laisser leur familles les inhumer.
C’est dans l’ancienne caserne située au centre de Guelma que furent commis les premiers véritables dérapages de la police coloniale dans une opération de liquidation collective des militants du mouvement national. C’était le 11 mai 1945, date à laquelle furent exécutées froidement, ensemble, 9 personnes ayant pris part aux manifestations du 8 mai.
Une correspondance émanant du chef de la compagnie mobile, le commandant Buisson, datée du 23 mai 1945 et expédiée au directeur général de la sécurité à Alger informait en effet ce dernier que l’exécution des manifestants s’est faite "par balles". La liste communiquée comprenait les noms de Mabrouk Ouarsi, Smaïl Abdou et son frère Ali, Messaoud Chorfi, Abdelkrim Bensouileh, Abdelhamid Douaria, Mohamed Belarouk et Mohamed Oumerzoug.
Les survivants parmi les participants aux manifestations du 8 mai 1945, à l’instar de M. Abdellah Yelles qui était à l’époque âgé de 21 ans, se souviennent que les consignes données par le Parti du Peuple Algérien (PPA) étaient de "participer, mardi 8 mai, à une manifestation pacifique à partir de l’endroit dit El-Krimat".
La manifestation qui a débuté en ce jour de marché hebdomadaire, entre 16 et 17 heures, rassembla quelque 3.000 participants de Guelma et des régions environnantes, se souvient-on. M. Abdellah se rappelle avec émotion que les manifestants entonnaient la chanson patriotique Min-Djbalina en traversant le boulevard Anouna sous les youyous des femmes, l’emblème national étant porté par Ali Abdou, en plus des drapeaux des Alliés, criant "Vive l’Algérie, à bas le colonialisme et vive la liberté !".
Le cortège s’est ensuite dirigé vers le Monument-aux-morts, au c£ur de l’actuelle rue du 8-Mai-1945 où il fut intercepté par les forces de police au-devant desquels se trouvait le préfet-adjoint de Guelma, André Achiari. Ils commencèrent d’abord à tirer des coups de feu en l’air puis le feu fut dirigé vers les manifestants, se souvient "Ammi" Abdallah.
Le chahid Abdellah Boumaza, dit Hamed, fut le premier à tomber, inaugurant la longue liste des martyrs du 8 mai 1945 à Guelma. Le vieux Abdellah Yelles porte à ce jour les stigmates de ces évènements sanglants. Les séquelles sont physiques (une balle se logea dans son genou, nécessitant une hospitalisation jusqu’à février 1947) et psychologiques : "Je n’oublierai jamais" ni ne pardonnerai, jusqu’à mon dernier souffle", dit-il en serrant la mâchoire, pendant qu’une larme serpente dans les sillons de sa joue burinée.
Source : APS
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| | | الأستاذ لشهب يونس
المدير العام
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| موضوع: رد: S'il vous plaît aidez-moi الجمعة سبتمبر 28, 2012 8:19 am | |
| Le même jour que la capitulation de l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945, les populations du Constantinois, à Sétif et Guelma, en Algérie, manifestent pour leur droit à l’indépendance. De ces rassemblements s’en suivra une des répressions les plus sanglantes de l’histoire coloniale française, par la suite « collectivement et délibérément occultée ». Aujourd’hui, alors que les débats continuent sur le nombre de victimes occasionnées par les colons, de 1 500 à 45 000 morts, la représentation diplomatique française en Algérie, en la personne de l’Ambassadeur Hubert Colin de Verdière, a pour la première fois depuis 1945 qualifié cet épisode, jusqu’alors resté « discret », de « tragédie inexcusable ».
Sanglante armistice à Sétif. Le 8 mai 1945, dans les rues de Paris et dans toute la France, la nation chante la capitulation de l’Allemagne nazie. Au même instant, de l’autre côté de la Méditerranée, des milliers d’Algériens qui ont participé à cette victoire se rassemblent dans les rues de Sétif, afin de déposer une gerbe au pied du monument aux morts de la ville, et revendiquer le droit à l’indépendance de leur pays. Une manifestation qui tourne mal, et qui se solde par une sanglante tragédie, à laquelle participe l’armée française, la Légion Etrangère, et des milices de colons créées ad hoc. Lourd bilan humain pour une répression longue de six semaines dans le département du Constantinois.1 500 ou 45 000 morts ? Aujourd’hui encore le nombre de victimes d’une page méconnue et honteuse de l’histoire coloniale française, est l’objet de débats entre historiens. Il a fallu presque 60 ans, pour que la France, par l’intermédiaire de son Ambassadeur en Algérie, Monsieur Hubert Colin de Verdière, en visite officielle à Sétif le 27 février dernier, parle de cette « tragédie inexcusable », et reconnaisse pour la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, sa responsabilité dans ce massacre.
Sétif est pendant la période de l’Algérie française le symbolique fief des tous premiers nationalistes. Elle est la ville de Ferhat Abbas, figure clé de la revendication nationaliste modérée, dès 1943 avec son Manifeste du Peuple Algérien et qui deviendra le premier Président du Gouvernement Provisoire de la République algérienne (GPRA) en 1958. Le jour de l’armistice Fehrat Abbas est à Alger pour féliciter le gouverneur général Chataigneau (dont il est un intime) de la victoire des Alliées. Il est arrêté dans d’étranges circonstances pour « complot contre la sécurité de l’Etat » par le directeur de la sécurité générale. C’est sans compter sur sa présence que, ce jour-là, des milliers d’Algériens musulmans se rassemblent pour fêter l’armistice et revendiquer du même coup l’indépendance de leur pays.
Tout commence par un drapeau levé...
Tôt dans la matinée, à Sétif, les Scouts musulmans, une organisation légale créée par le Parti du Peuple Algérien (PPA) se réunit pour aller déposer une gerbe aux pieds du monument aux morts, situé dans le quartier des Européens. Le Sous-préfet de la ville, Butterlin, qui s’oppose à toute manifestation à caractère politique, leur somme de ne pas porter d’armes, ni d’arborer de bannières revendiquant l’indépendance de l’Algérie. Alors que le cortège gros de 7 000 à 8 000 personnes arrive au quartier français, un drapeau algérien est levé par un jeune porteur de 20 ans. Refusant de le baisser devant l’ordre français, l’homme est abattu, comme le maire de la ville, réputé modéré, qui tente de s’interposer. Une version des faits qui fait l’unanimité parmi les historiens. Dans la fusillade qui s’ensuit, la foule se disperse et s’attaque aux Européens. Elle fait 27 victimes du côté français. La nouvelle se répand rapidement dans la province, où la population locale, majoritairement paysanne, sort crier révolte. C’est le début d’un soulèvement généralisé, dans plusieurs dizaines de villages du Constantinois, ainsi qu’à Blida et Berrouaghia dans l’Alger, et Sidi-Bel-Abbès dans l’Oranais.
A Guelma, située à 150 kilomètres de Sétif, toute « manifestation musulmane » avait été interdite pour l’armistice. Mais en fin d’après-midi, 2 000 Algériens se rassemblent et brandissent drapeau algérien et bannières. Face à l’intervention d’une « milice » européenne et de l’opposition des colons, la fusillade éclate. Dans certains villages, des manifestations se passent sans heurts, souvent grâce à l’intervention de maires « libéraux », comme à Tlemcen. Mais dans la plupart des cas, on tire sans ménagement sur la foule, à la première apparition d’un drapeau algérien, comme à Bône, Blida et Kherrata. D’après l’historien Charles Robert Ageron [1], les premières émeutes des Algériens ( les 8, 9 et 10 mai) auraient tué 102 Européens, auxquels s’ajoutent 110 blessés, et 135 habitations réduites en cendre. Sans commune mesure avec l’ampleur de la répression coloniale.
Chasse aux arabes
Le 9 mai 1945, sur ordre du Sous-préfet Butterlin, l’armée de terre menée par le Général Duval, intervient à Sétif, puis dans tout le reste du département, où elle fait la démonstration de ses sanglantes techniques, tout particulièrement à Guelma et Kherrata. La Marine quant à elle, bombarde les côtes et les gorges de Kherrata, les localité du bord de mer comme les Achas, les Falaises, et Mansouria. Cette intervention musclée pousse les insurgés à se réfugier dans les montagnes, où ils auront alors à essuyer les bombardements de 18 appareils de l’armée de l’air. La répression s’étendra pendant six longues semaines au cours desquelles « la chasse aux arabes », ainsi parfois appelée par les colons ultra de l’époque, fait rage. Car il serait sévère d’imputer l’exclusivité du massacre de mai 1945 au seul corps militaire. D’autres interventions de la part de « milices » de colons ultra armés par les militaires et en général cautionnées par l’administration locale, sont souvent plus atroces et plus sanglantes, selon les témoignages de survivants [2]. Au menu : émeutiers brûlés vifs, tortures, exécutions sommaires, enfants et femmes (même enceintes) rarement épargnés.
Qu’en est-il du bilan humain ? Il faudra attendre le 18 juillet 1945 pour que, du côté français, le ministre de l’Intérieur Tixier prononce un discours devant l’Assemblée nationale évoquant la mort de 1 500 personnes. Côté algérien, les nationalistes avancent tout de suite le chiffre de 45 000 victimes. Le journal algérien Le Populaire, dans son édition du 28 juin, parle déjà quant à lui de 6 000 à 8 000 victimes. Selon Yves Benot [3], ces chiffres auraient été donnés par des militaires au journaliste du Populaire « dans l’intimité ». En métropole, les médias subissent la censure de l’armée, particulièrement sévère à l’époque, et ne s’expriment que des semaines plus tard, en reproduisant le communiqué dicté par le gouvernement.
Bilan humain quasi-impossible
Aujourd’hui, le débat continue. Selon l’Ambassadeur de France en Algérie, qui s’est exprimé sur Sétif en février dernier, il y aurait eu entre 5 000 et 10 000 personnes tuées. Le gouvernement algérien reprend de son côté le chiffre de 45 000 victimes, avancé à l’époque par les nationalistes du Parti Pour le Peuple Algérien (PPA) de Ferhat Abbas. Pour les chercheurs Rachid Messli et Abbas Aroua, du Centre de recherche historique et de documentation sur l’Algérie, « la plupart des historiens s’entendent sur le fait que 45 000 est un chiffre exagéré. Il serait plus réaliste de penser que le bilan humain se situe entre 8 000 et 10 000 morts ».
Les archives de l’armée restent flous. La marine avance le ridicule chiffre de 4 victimes. Selon Yves Benot, il existerait de plus des contradictions dans les chiffres de l’armée de terre [4]. Selon le rapport du Général Duval du 9 août 1945, il y aurait eu 550 « musulmans présumés tués » au cours de l’action de l’armée dans la subdivision de Sétif, et 200 dans celle de Bône (dont relevait Guelma). Or, le seul escadron de la Garde républicaine, qui est entré en action le premier à Kherrata et Perigotville les 8 et 9 mai, et qui a poursuivi son action à Pascal, Colbert, et Saint Arnaud, donne dans son journal de marche plus de 470 tués, dont 200 à Kherrata. Yves Benot fait ainsi remarquer que cela signifierait que toutes les autres sections n’auraient fait que 70 ou 80 victimes, ce qui lui semble improbable, lorsque l’on considère le caractère musclé des interventions de ces équipes armées de mitrailleuses. Enfin, il souligne que ceux de l’aviation militaire, 200 morts, peuvent être mis en doute, dans la mesure où elle n’était pas « sur place ». A cela s’ajoute la répression opérée par les milices civiles. Ces dernières, qui n’appliquaient aucune des procédures légales permettant d’établir le nombre d’exécutions et d’arrestations, ont rendu l’exactitude d’un bilan humain impossible.
La voix des témoins de la « tragédie inexcusable » suffit à rendre compte de l’ampleur des massacres. Et il n’est jamais trop tard pour rappeler la pleine responsabilité de la France de ces crimes, qui depuis 1945, a « collectivement et délibérément occulté ce qui s’était passé à ce moment là », pour reprendre les propres paroles de Hubert Colin de Védière, interrogé par la radio française Europe 1. Mais la reconnaissance officielle est un minimum pour l’Algérie, qui demande désormais des excuses de la part de la France. Faudra-t-il encore soixante années de réflexion pour cela ? Et au philosophe français Paul Ricoeur de se dire « troublé par l’inquiétant spectacle que donne le trop de mémoire ici, le trop d’oubli ailleurs ».
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| | | نور الحياة المشرفة المميزة
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